Par Manon Barré ©La Settimana

Si vous avez atterri ici, c’est certainement que la première partie des 5 bonnes raisons de vous mettre en couple avec un·e sportif·ve a su retenir toute votre attention... et que vous avez peut-être aussi finalement décidé de vous laisser convaincre par cette seconde et dernière partie. On ne saurait approuver et féliciter davantage votre présence en ces lieux bénis dédiés au culte que nous vouons aux sportif·ves : soyez le·a bienvenue ! Même si, avouez-le, vous êtes déjà décidé·e à vous lancer dans cette relation épique qui vous changera, pour sûr (en bien), au plus profond de votre être.

En effet, si les 5 premières bonnes raisons de succomber au charme de votre sportif·ve adoré·e relataient tous les bienfaits physiques et matériels qui vous attendent, dans les 5 raisons suivantes, nous allons vous dévoiler toutes les ressources psychiques et psychologiques que votre sportif·ve va réveiller en vous. On préfère vous prévenir : ça envoie du lourd !

1. Vous serez plus heureux·euse

Est-il vraiment utile de préciser qu’une personne amoureuse est facilement reconnaissable par l’immense sourire qui orne constamment son visage ? Pas vraiment. Jusque-là, nous ne vous apprenons certainement pas grand chose. Aussi, nous avons le devoir de vous avertir qu’avec un·e sportif·ve, ce bonheur sera décuplé ! Pourquoi tant d’engouement, nous direz-vous ? Et bien, sachez qu’un·e sportif·ve est un être profondément épanoui qui, en se défoulant quasi-quotidiennement, fait le plein d’endorphines (aka les hormones du bonheur), qu’il n’hésite d’ailleurs pas à partager généreusement autour de lui. Or, vous et nous savons pertinemment qui pourrait avoir la possibilité d’en bénéficier à ses côtés (oui, nous sommes relou·es). Bref, tout cela pour dire que votre future moitié est zen, relax, ne s'affole pas pour un rien, trop occupée à offrir ses good vibes à qui veut bien en recevoir ! Si ÇA, ce n’est pas vendeur !

2. Votre amoureux·euse vous éblouira par son intelligence

Oui, au cas où vous en doutiez, les sportif·ves en sont pourvu·es, d’intelligence. Et pas des moindres (lire notre article “Non, à mesure que le muscle gonfle, le cerveau, lui, ne se dégonfle pas” - ou, les sportif·ves sont-ils·elles incultes ?). Si on dit que le sport vide la tête, ce qu’on oublie cependant de préciser, c’est que c’est pour mieux la remplir. Essayez donc d’apprendre en ayant déjà le cerveau qui sature, vous. Les sportif·ves, eux·elles au moins, se donnent la chance d’effectuer le vide, de souffler, de respirer. Ainsi, lorsqu’ils·elles partent s’entraîner avec des idées en vrac, vous pouvez être certain·e, qu’à leur retour, ils·elles auront tiré ces mêmes idées au clair, et ce, sans même y avoir consciemment songé au cours de leur activité physique. 

On ne vous parle même pas de leur culture générale ultra-développée : géographie, nutrition, physiologie, anatomie… Hein ? Quoi ? Vous avez dit anatomie ?! Et oui, c’est que Pur Vitaé n’est pas né de la dernière pluie, nous savons comment attiser votre insatiable curiosité !

3. Comme votre moitié, vous apprendrez à ne jamais baisser les bras !

La confiance que vous vous accordez est… hum… comment dire ? Nulle. Pas de panique, vous n’êtes pas le·a seul·e dans ces beaux draps. Tenez, par exemple, votre sportif·ve aussi doute. Souvent. Très souvent. Trop souvent…. et c’est bien ! C’est l’incessante remise en question qui permet d’exceller. Ainsi, l’amalgame ne doit pas être commis entre doute et abandon. Le doute, c’est une forme de peur qui nous donne l’occasion de nous transcender lorsqu'on la surmonte, alors que l’abandon revient tout simplement à tourner le dos à cette peur, à la laisser nous submerger sans prendre la peine de la combattre. Grâce à son expérience, votre sportif·ve vous prouvera au quotidien que tout est possible et réalisable avec un peu de courage et de bonne volonté. Et il se pourrait même bien que vous vous surpreniez à l'imiter… Ah, l’amour donne des ailes !

4. Vous prendrez le temps de vous manquer pour mieux vous retrouver (seul·e... et à deux !)

Vous êtes plutôt du genre à textoter votre amoureux·euse toute la journée et à ne plus le·a lâcher une fois dans la même pièce ? Nous n’allons pas vous le cacher plus longtemps : votre sportif·ve ne vous sera pas entièrement dédié·e. Du moins, pas tout le temps. Lorsque ce·cette dernier·ère se trouvera à l’entraînement, vous devrez apprendre à composer sans lui·elle. Cela vous semble impensable ? Soyez rassuré·e, d’autres l’ont fait avant et le feront encore après vous. D'autant plus que couper le cordon avec votre chéri·e est nécessaire si vous souhaitez (et aucun doute n’est permis à ce sujet-là), vous aussi, vous découvrir une passion (pourquoi pas commune ?) qui vous fasse vibrer. Vous accorder une marge de vie hors du couple est essentiel à vos épanouissements personnels respectifs. À l’image de joueurs de football qui, au cours d’un temps mort, cessent de jouer, mais pas d’être joueurs ; les sportif·ves en plein entraînement cessent d’être avec vous, mais pas de vous aimer. En plus, la légende dit que pour redonner un second souffle à son couple, il n’y a rien de tel que de savoir respirer seul·e.

5. Vous aussi, vous vous mettrez (finalement) au sport !

Parce que l’inévitable doit arriver, vous allez, à votre tour, vous convertir au sport. Il faut dire qu’après vous avoir appris (et ce n’était pourtant pas gagné d’avance) à manger sainement, à retrouver un sommeil de qualité, à apprécier sa beauté sans pour autant la jalouser, à voyager (plus ou moins modestement, coucou Les Deux-Saucissons-sur-Sèvre), après vous avoir enseigné pleins de nouveaux mots de sportif·ves, à être plus heureux·euse, à admirer son intelligence, à devenir un·e battant·e, et enfin, à vivre pour vous-même, il fallait bien que votre sportif·ve finisse par vous ralier à sa cause. Enfin, en toute honnêteté, ce n’est pas lui·elle qui vous a, à proprement parlé, suggéré de vous mettre au sport, mais c’est vous tout·e seul·e qui avez naturellement fini par en éprouver le besoin. Le mot est jeté comme une bouteille à la mer qui a désormais trouvé son·a destinataire : un besoin. Le sport est un besoin que vous partagez, que vous comprenez, qui vous réunit.

Alors, la vie avec un·e sportif·ve vous fait peut-être toujours autant peur, mais croyez-en notre expérience, c’est pour cela qu’elle est si merveilleuse, piquante, vibrante. Que voulez-vous ? L’amour est plus fort que tout !