Être flexitarien, c'est quoi?

Être flexitarien, c'est quoi?

Published : - Categories : Nutrition

On observe de manière générale, que le « mieux-vivre » prend une place de plus en plus importante dans la société actuelle. Manger sainement, de manière raisonnée, consommer des produits de qualité et locaux, font désormais partie des préoccupations de bon nombre de Français.

Ce nouveau mode de consommation et ce retour aux valeurs essentielles, viennent peu à peu balayer la société de surconsommation qui sévit depuis plusieurs décennies. Ces changements alimentaires laissent place, non pas à un nouveau régime, mais plutôt à un nouveau mode de vie : le flexitarisme. Focus sur ce mode de consommation, aussi bon pour le corps que pour la planète!

Protéine Végétale

Le flexitarisme, c’est quoi ?

Le terme « flexitarisme » est né dans les années 1990 aux États-Unis, suites aux nombreuses alertes sur les effets de la surconsommation de viande des Américains. Il traverse l’Atlantique dans les années 2000 et fait sa place petit à petit dans le cœur des Français, pour devenir aujourd’hui une des préoccupations principales de beaucoup d’entre eux.

Au premier abord, le flexitarisme pourrait faire penser à une sorte de régime alimentaire, comme les végétariens, les végétaliens, les vegans, ou même les carnivores. Mais être flexitarien pourrait plutôt être assimilé à un mode de consommation alimentaire de façon générale, aux enjeux nutritionnels et sociétaux.

Le flexitarien va tout simplement consommer de manière raisonnée. Ses choix alimentaires seront guidés par une réflexion, centrée autour de la santé, mais aussi de l’écologie. En gros, un flexitarien va chercher à manger bien, équilibrer et sain, tout en préservant la planète.

Pour le professeur Philippe Legrand, docteur en sciences en physiologie de la nutrition, « le flexitarien est tout simplement un omnivore intelligent, qui se pose la bonne question : dans quelle proportion dois-je manger tel ou tel aliment ? ».

Que mange – t-on quand on est flexitarien ?

  • Pas de privation

Un flexitarien ne va pas renoncer à un aliment en particulier, comme peut le faire un végétarien ou un végan avec la viande. Il va consommer tous les groupes d’aliment, en faisant par contre attention à sa fréquence de consommation, et à la provenance des produits. Le tout, dans une démarche écologique et bonne pour la santé.

  • Moins de viande et de poisson

Un flexitarien va faire en sorte de consommer moins de viande et de poisson par exemple, pour lutter contre l’élevage industrialisé ou la surpêche, qui épuise les ressources. Il préférera choisir un bon morceau de viande venant de la boucherie locale, ou un poisson frais, acheté sur le marché.

  • Des fruits et des légumes de qualité

Les légumes et les fruits seront de saison, de préférence locaux et/ou bio, et issus de filières durables, pour limiter l’agriculture intensive, les transports et l’empreinte carbone. 

  • On oublie les produits transformés

En toute logique, il fera également en sorte de consommer le moins possible d’aliments transformés et industriels.

  • La protéine végétale pour compléter

Toujours dans un souci d’adopter un régime alimentaire sain et équilibré, il veillera à compléter son apport en protéine animale amoindri, par des protéines végétales, tels que les légumineuses, les céréales ou encore les fruits oléagineux.

Quels impacts sur la santé ?

Ce mode de consommation visant à diminuer sa consommation de viande et à privilégier des produits de qualité, recense bon nombre d’effets bénéfiques sur la santé. Et ce, sans grande surprise ! 

En effet, il est désormais de notoriété publique (et notamment grâce à l’étude européenne EPIC (1) parue en 2006), que diminuer sa consommation de viande, aurait un impact positif sur la prévention de certains cancers (celui du colon tout particulièrement). 

Une bonne alimentation aura également et évidemment, des bénéfices sur notre santé cardiovasculaire, et reste aussi un excellent moyen de prévenir l’obésité. 

Le flexitarisme n’est pas un régime, et n’impose aucune restriction ! Selon Charles Brumauld, Diététicien-nutritionniste et auteur de livres "Le flexitarisme est moins contraignant que le végétarisme et peut être suivi par presque tout le monde y compris les sportifs". Car, on le répète, il ne s’agit pas d’un régime, mais bel est bien d’un mode de consommation raisonné et raisonnable, visant à redonner du sens à notre alimentation ! Si cette idée vous tente, venez découvrir notre gamme alimentaire bio Coté Cuisine !

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