Comment éviter les blessures dans le sport

Comment éviter les blessures dans le sport

Published : - Categories : Histoires de vie

C'est le pire cauchemar de tout sportif: la blessure. Mais que faites-vous pour éviter de vous faire mal?

Dit-on la peur n'évite pas le danger, seulement si vous allez trop loin votre corps sera très proche du danger!

Nadine, 52 ans, professeur d'EPS, est la preuve vivante que notre corps n'est pas réparable à 100%.

Elle a pratiqué le basket de 7 ans à 37 ans dont une dizaine d'année à haut niveau.

Aujourd'hui, après toutes ces années de sport, elle nous prouve que la mémoire du corps est infaillible.

Sirop mobilité

Nadine, qu'est-ce que le sport a pu t'apporter tout au long de ces années?

​J'ai toujours baigné dans la culture sportive. Toute ma famille fait du sport. C'est un mode de vie.

​Le sport était une passion dès mon plus jeune âge. J'ai dirigé ma première séance de basket à 8 ans à l'école primaire.

​Petite, j'ai pratiqué toute sorte de sport : natation, athlétisme, un peu de gymnastique puis le basket a pris le dessus avec mes premières sélections départementales régionales nationales et quelques compétitions internationales.

La compétition forge le caractère et apporte des moments de partage unique. J'ai eu la chance de représenter mon pays en participant à un championnat d'Europe à 17 ans et une coupe d'Europe avec mon club. ​Après, il m'a fallu faire un choix entre études et basket. A l'époque, nous n'étions pas professionnelles et il fallait bien gagner sa vie. ​Le sport m'a permis également de rencontrer mon mari qui était basketteur à cette époque.

Mes enfants sont eux aussi très sportifs. Mon fils a d'ailleurs fait le choix de devenir basketteur professionnel et ma fille a du arrêter le sport de haut niveau à cause d'une blessure au genou. C'est de famille.

​Le sport nous a permis de rencontrer nos plus fidèles amis. Que dire de plus !

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Depuis quand souffres-tu des douleurs musculaires/ articulaires?

​Les douleurs musculaires et articulaires sont le quotidien du sportif. Les premiers problèmes sont apparus avec l'adolescence et une croissance rapide. ​Puis, ils se sont accentués avec la compétition et l'augmentation des heures de pratique.

​On voulait jouer à tout prix, même blessées ; se priver d'un match était une punition! Je n'ai pas connu de grosses blessures en tant que telles nécessitant une opération.​Quand j'ai arrêté le basket à 37 ans, j'ai fait du fitness et d'autres activités non compétitives qui m'ont permis de maintenir un bon état de santé. ​C'est vraiment vers 46 ans que tout est ressorti : arthrose, hernies discales, distension des ligaments en raison des entorses à répétition... Je n'ai pas de douleurs musculaires mais surtout articulaires.

 

Quelles erreurs penses-tu avoir commises dans le passé?

Les erreurs sont multiples! ​Nous faisions peu de travail spécifique à l'époque comme la musculation adaptée à l'activité, la récupération... Les sols étaient très durs (il n'y avait pas encore les parquets)... on jouait parfois sur du béton!

​On enchaînait souvent les matchs.. trois matchs dans le même weekend à 16 ans. L'alimentation du sportif commençait à peine à être prise en considération. Mais ma plus grosse erreur est d'avoir réduit mon activité à 46 ans. Je n'avais plus envie de faire du sport pour la première fois de ma vie. Je n'étais plus capable de faire comme avant, je faisais partie des "vieilles".

Conséquence : condition physique au plus bas , prise de poids excessive, fonte musculaire... Bref , le moral dans les chaussettes, un corps que je ne reconnais plus et une mobilité qui se réduit de jour en jour.

 

Comment faire pour limiter les dégâts?

​Il faut s'y remettre, faire avec, avancer mais autrement. J'ai accepté maintenant de ne plus être dans les premières.

​Il faut tout adapter, faire à son rythme, gérer son effort autrement pour retrouver du plaisir.

 

Comment vis-tu la perte progressive de mobilité?

​Cela dépend des jours: les jours avec, j'en plaisante ; les jours sans, je râle mais je fais à ma manière et je m'en satisfait au final.

​Le plus dur c'est quand des licenciés en pleine forme, super sympas, viennent te donner des conseils pour progresser. Les rôles sont inversés maintenant. Je me raisonne, je suis déjà bien contente de pouvoir partager cette activité avec des potes qui acceptent la "lanterne rouge".

 

Quelle limite devons-nous fixer afin d'éviter les blessures?

​Le sport est comme tous les excès : si tu fais du sport de compétition tu pousses la machine ; il faut donc l'entretenir avec une grande rigueur. La limite c'est de ne pas en prendre conscience et d'aller au-delà.

Chaque époque est si différente : alimentation, préparation physique et mentale, récupération. Écouter son corps reste pour moi essentiel. Il nous envoie toujours des alertes.

 

Le Crossfit® est vraiment adapté à tout âge?

​Oui en tant qu'activité physique fonctionnelle et non en tant que sport. Ma pratique est celle d'une activité physique adaptée qui s'en inspire. L'intensité doit être relative à l'individu et à ses capacités surtout après 50 ans. Je vous en dirai plus dans 10 ans!

CrossFit® est une marque enregistrée qui appartient à la société CrossFit LLC, sans lien avec Pur Vitaé.

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