Par Julie Gailhard

Une douleur, une grimace, un cri, voir même un « p%*¨#+% » que l’on ne peut pas contenir… Vous voyez de quoi on parle ?  De la crampe bien sûr ! Que celui qui n’a jamais eu de crampe de sa vie lève la main ! Peu de chance de voir même une seule main levée à l’horizon…

La crampe musculaire est un phénomène que l’on connaît tous, et qui, soyons honnête, est extrêmement désagréable ! Alors, quels sont les différents types de crampes ? Quelles sont les causes ? Et comment faire pour prévenir ce phénomène ? On s’est penché sur le sujet.

Les crampes sont des contractions musculaires douloureuses, involontaires, et temporaires, qui concernent le muscle entier ou certains faisceaux. Ce sont les membres inférieurs qui sont le plus enclins aux crampes (cuisse, mollet, pied), même si cela peut arriver également dans la main, après un effort d’écriture prolongé par exemple. Le plus souvent bénignes, elles ne sont malgré tout vraiment pas agréable, et surtout handicapante sur toute la durée de la contraction, car il est impossible de se servir de son muscle durant une crampe.

Les crampes sont vicieuses, elles ne préviennent pas ! Elles peuvent se déclencher au repos, pendant l’échauffement, l’effort ou parfois en phase de récupération… Et même pendant la nuit !  La plupart du temps, elles apparaissent d’un coup, comme sortie de nulle part, et peuvent durer de quelques secondes à quelques minutes… Cela peut arriver qu’une douleur de fond persiste pendant les quelques jours qui suivent la crampe. Vraiment, il n’y a pas à dire, elles sont sans pitié !

Distinguer les différents types de crampes musculaires 

• Les crampes paraphysiologiques sont les plus courantes ! Occasionnelles, elles peuvent se déclencher chez tout le monde, et en particulier chez les sportifs et les femmes enceintes.

• Les crampes idiopathiques surviennent la nuit, et sont localisées au niveau du mollet et du pied.

• Les crampes symptomatiques sont provoquées par certaines maladies, comme la maladie de Parkinson, la myopathie, ou encore le diabète.

• Les crampes médicamenteuses, comme le nom l’indique, sont le résultat d’effets secondaires engendrés par la prise de certains médicaments.

Savoir déterminer les causes d’une crampe

Lorsqu’une crampe est d’origine symptomatique ou médicamenteuse, elle n’est malheureusement peu ou pas maîtrisable. Par contre en ce qui concerne les crampes paraphysiologiques et idiopathiques, il existe un grand nombre de facteurs déclencheurs, qui en général, peuvent être sous notre contrôle. Et il peut être intéressant et utile de les connaître, afin de pouvoir justement les éviter ! Alors prenez note :

• La déshydratation (transpiration intense à cause d’un effort, coups de chaleur, sueurs vomissements, diarrhée)
• Une carence en minéraux (générale ou à cause de la transpiration lors d’un effort) et/ou en vitamines
• Un effort trop intense ou violent 
• Un surentraînement
• Un manque d’entraînement ou un échauffement insuffisant
• Un manque d’étirement après l’effort
• Une mauvaise récupération
• Une mauvaise hygiène de vie (alimentation, surconsommation de café, alcool, tabac...)
• Le froid
• Du matériel inadapté
• La grossesse

Traitements et prévention

Il n’y a pas vraiment de traitement pour une crampe musculaire. Lorsqu’elle arrive, il faut cesser le mouvement ou l’activité, et étirer le muscle concerné. Si cela est possible, appliquer du chaud et masser la zone douloureuse peut fortement aider et soulager la contracture.

Mais comme on dit, mieux vaut prévenir que guérir ! Et ici, c’est tout à fait possible. Maintenant que vous êtes au fait des facteurs qui peuvent engendrer cette douleur, il faut prendre certaines habitudes qui réduiront considérablement le risque de crampe musculaires, comme : 

• Bien s’hydrater au quotidien, et encore plus lors d’une pratique sportive.
• Consommer des boissons adaptées aux sportifs et des compléments alimentaires, appelés aussi suppléments d’électrolytes, et des aliments riches en minéraux, avant et après les entraînements.
• Bien s’échauffer avant un effort, et s’étirer après. 
• Bien respecter les temps de récupération après une activité sportive longue ou intense. 
• Réduire sa consommation d'excitants (thé, café, alcool) et ne pas fumer. 
• Doser son entraînement pour éviter la fatigue musculaire.

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